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Quelques personnalités marquantes parmi les internés

Classement par nationalité.

Liste incomplète.

Albanais

  • Mehmet Chehu, futur premier ministre.

Allemands

  • Ernst Braun, membre du SPD.
  • Otto Flatter, responsable du camp"international" à Argelès.
  • Siegmund Nielsen, ancien député communiste, connu sous le nom de "Rudi Stender" dans la Résistance française.
  • Eberhard Schmidt, de l’orchestre philharmonique de Berlin.
  • Ivo Veivoda, futur ambassadeur de la RDA à Paris.
  • Hugo Wittmann, responsable du groupe allemand à Gurs.

Brésiliens

  • Appolonio de Carvalho, futur général, membre fondateur du Parti des Travailleurs.
  • Gay, responsable du camp "international" de Gurs après Illic.
  • Appoloniode C

Hongrois

  • Baneth
  • Laszlo Rajk,futur ministre des Affaires étrangères, condamné en 1949 au procès de Budapest.

Italiens

  • leténor Coffoni, du Grand Théâtre de Rome.
  • Joseph Marchetti, "Alfred Vinet"dans la Résistance française.
  • Rico et Edo d'Onofrio.
  • Giuliano Pasetta, adjoint de Longo.
  • Giordano Stroppolo, futur responsable du CADI à Paris.

Paraguayens

  • Emiliano Paiva Palacios, un des fondateurs du parti communiste de son pays, premier responsable du camp "international" de Gurs.

Polonais

  • Joseph Epstein, "le colonel Gilles", personnalité éminente de la Résistance française, responsable des FTP de la région parisienne, fusillé au Mont-Valérien le 11 avril 1944.
  • Maurice Pel, résistant, combattant de la 2ème DB en France et en Allemagne.
  • Walter Swierzcewski, un des premiers organisateurs des Brigades.
  • Hirsch Trocki, futur responsable de réseau dans la Résistance française.
  • Winkler et Kutin, futurs membres du Conseil municipal de Varso­vie pendant la guerre.
  • Au moins trois des 23 résistants immigrés fusillés au Mont-Valérien le 21 février 1944 : Szlama Grzywacz, Stanislas Kubacki et Michel Martiniak ("l'affiche rouge").

Roumains

  • Joseph Boczov, un des chefs du groupe Manouchian, fusillé au Mont Valérien le 21 juin 1944 ("l'affiche rouge")
  • Mihaïl Florescu, futur ministre de la Science et de la Technique.
  • Bazil Sherban
  • Hans Serelman, professeur de médecine, "Victor"dans la Résistance française, tué à Eysus (Pyrénées-Atlantiques) le 16 juin 1944.
  • Gheza Vida, peintre et graveur.

Tchèques

  • Léopold Hoffmann,futur chef des services de sécurité du président Gottwald.
  • Laco Holdos, déporté à Buchenwald, futur vice-président du Conseil.
  • Josef Pavel, futur vice-ministre de l'Intérieur.
  • Oswald Zavodsky, futur ministre de la Sécurité d'Etat.
  • de nombreux futurs résistants en France : Grùnbaum, Hromadko, Ickovic,Knezl, Neuer, Nevkasil, Samec.

Yougoslaves

  • Daptchevitch, futur chef d'état-major.
  • Goschnak, futur ministre de la Défense nationale.
  • le général Illic, responsable du camp "international" de Gurs après Paiva, futur ambassadeur à Paris.

Cette liste, malgré ses inévitables lacunes, souligne la place éminente occupée par les Gursiens dans la Résistance française et dans la vie politique de leur pays,au lendemain de la guerre. Gurs, à l'évidence, a constitué une étape importante dans la formation du personnel dirigeant de nombreux pays de l’immédiat après-guerre, notamment en Europe de l'Est.

N.B. Il convient de noter que, malgré une légende tenace, ni le maréchal Tito, ni Artur London n’ont jamais été internés à Gurs.

 

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